Oli est l’un des meilleurs vététistes d’enduro d’Allemagne et voyage la majeure partie de l’année. Il aime sa vie sur la route (et dans les montagnes), mais reste un type casanier. Heureusement, il n’y a pas de contradiction et il peut être à la fois mobile et à la maison.
Oli: Non, je ne pense pas. Je suis très curieux des cultures, des gens et des lieux, mais je ne suis pas du genre agité ou pressé. C’est mon métier et si j’aime autant voyager, c’est parce que j’ai généralement ma base, ma maison avec moi : ma famille. Le camping-car est le moyen parfait – en fait, le seul – de combiner ces deux pôles : Famille et travail. Ainsi, notre vie est une folie.
Oli: Totalement. La plupart du temps, tout le monde voit plus d’endroits que moi, parce que je suis la plupart du temps sur les sentiers en train de faire du vélo. Pour Nino, c’est la façon idéale de grandir et Balu adore ça.
Oli: D’une part, il grandit beaucoup dans la nature. Dès que le temps le permet, il veut sortir. Il rampe sur sa couverture, découvre les prairies, maintenant il apprend à marcher et se hisse sur les marches. Pour moi, c’est toujours bon signe quand les enfants n’ont pas besoin de beaucoup de jouets. Nino est très frugal à cet égard. Et bien sûr, je trouve aussi très bien qu’il aime beaucoup mes vélos. Il peut rester assis devant pendant des heures et regarder tout ce qui se passe.
Oli: Les deux sont inséparables. Lorsque Nino mange un bretzel, il va de soi que Balu en reçoit la moitié. Et Balu ne le quitte jamais des yeux. C’est aussi très agréable de voir que les deux ne sont pas du tout dépaysés par les voyages. Ils se sentent bien partout. Lorsque Balu remarque que des gens font partie de notre groupe, ils font immédiatement partie de la meute.
Oli: Oui, c’est logique. Quand on roule, Balu est couché entre les sièges, parce qu’il doit savoir ce qui se passe. Sinon, il se couche sous la table, d’où il a une vue sur la porte et sur tout ce qui se passe. C’est un chien de garde.
Oli: 100% le cockpit. C’est un moment fort pour lui quand il peut s’asseoir sur mes genoux à l’avant et tourner le volant – pas pendant la conduite, bien sûr… C’est fou tout ce qu’il peut copier. Il s’assoit, saisit le levier de vitesse et sait où s’allume l’essuie-glace. Les vélos, le camping-car et le chien, c’est tout pour lui.
Oli: Absolument. Même quand il pleut et que l’on passe beaucoup de temps dans le camping-car. Notre lit double est alors le terrain de jeu de Nino pendant la journée. Les fenêtres sont de plain-pied avec le lit, de sorte qu’il peut regarder dehors, voir ce qui se passe dehors et taper assidûment sur la fenêtre. Il fait cela jusqu’à ce qu’il s’endorme, la tête appuyée contre la fenêtre.
Oli: Oi, c’est difficile. Mais probablement le fait que l’on puisse faire de notre T 65 deux pièces séparées. Si on ouvre la porte de la salle de bains, elle se transforme en porte de la chambre à coucher – et on a deux chambres individuelles. C’est une super solution. Ainsi, nous ne dérangeons pas Nino lorsqu’il dort et que nous bricolons. Et inversement, si je dois téléphoner pour le travail et que j’ai besoin de calme, je ferme tout simplement la porte. Parfois, je suis aussi en déplacement avec des photographes ou des cinéastes, et chacun a alors son propre espace. C’est vraiment top.
Oli: Eh bien, je ne suis pas du genre à enregistrer une quelconque idylle. Je pense que ce style de vie nous convient parfaitement parce que nous l’aimons tous et que nous sommes une unité solide. Je suis un homme de famille et un voyageur en même temps. Je ne peux qu’être extrêmement reconnaissant à Lisa d’être comme moi – et à Balu et Nino de toute façon. Nous ne sommes certainement pas la moyenne. Mais nous avons toujours voulu vivre la vie le plus intensément possible – et ensemble. Et c’est ainsi que nous avons trouvé le moyen idéal avec notre maison roulante. Donc, d’une certaine manière, c’est déjà notre vie de rêve.
